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Le narrateur doit estimer une collection de livres suisses. Il découvre une phrase mystérieuse dans l’un des livres, après s’être blessé sur du papier ; puis dans un autre, proche d’autres gouttes de sang mystérieuses ; puis encore, dans d’autres livres… À chaque fois, la phrase est légèrement plus longue ; à chaque fois, la phrase disparaît dés lors qu’il cherche à la retrouver ou photographier…
Il commence à voir la phrase partout et à se terrer chez lui, avant de retrouver l’identité de l’ancienne propriétaire du manoir.
Quand les larmes sèmeront les champs de carcasses entre les vents noirs des orchidées moribondes, sonnera l’avènement des entrailles empoisonnées sous le joug des crânes cancéreux, jouxtant les allées d’âmes torsadées autour des fruits obscènes, logées au cœur des chatoiements ternes des saignements crépusculaires qui terrassent les ténèbres endeuillées par une exquise strangulation des espérances ramifiées par des promesses meurtrières qui n’ont jamais suinté les vaines ardeurs d’un suif tremblotant sous l’effet des héritages effroyables portés par les bulbes d’époques anémiques, et
Résumé détaillé (et évolution de la phrase)
Le narrateur doit estimer la valeur d’une collection privée de livres suisses, dans un vieux manoir usé par le temps et les éléments du canton de Neuchâtel. En se coupant sur une page d’un livre, il tombe sur une phrase qui le perturbe grandement :
Quand les larmes sèmeront les champs de carcasses entre les vents noirs des orchidées moribondes, sonnera l’avènement des entrailles empoisonnées sous le joug des crânes cancéreux
Il cherche à retrouver l’extrait pour le montrer : il avait disparu.
Le lendemain, il découvre une tache de sang près d’une brûlure du parquet. Puis d’autres, alignées avec la première. Il ouvre un livre de Gottfried Keller, proche de la dernière goutte de sang, et y trouve un passage presque identique :
Quand les larmes sèmeront les champs de carcasses entre les vents noirs des orchidées moribondes, sonnera l’avènement des entrailles empoisonnées sous le joug des crânes cancéreux, jouxtant les allées d’âmes torsadées autour des fruits obscènes, logées au cœur des chatoiements ternes des saignements crépusculaires
Voulant photographier la page… le texte avait de nouveau disparu.
Il inspecte tous les livres à sa recherche, les doigts en sang à force de les ronger… et la retrouve, partout, remplaçant des livres entiers !
Quand les larmes sèmeront les champs de carcasses entre les vents noirs des orchidées moribondes, sonnera l’avènement des entrailles empoisonnées sous le joug des crânes cancéreux, jouxtant les allées d’âmes torsadées autour des fruits obscènes, logées au cœur des chatoiements ternes des saignements crépusculaires qui terrassent les ténèbres endeuillées par une exquise strangulation des espérances ramifiées par des promesses meurtrières qui n’ont jamais suinté les vaines ardeurs d’un suif tremblotant sous l’effet des héritages effroyables portés par les bulbes d’époques anémiques, et
Il commence à voir la phrase partout et à se terrer chez lui, avant de tenter de retrouver l’identité de l’ancienne propriétaire du manoir.