Howard Phillips Lovecraft

La peur qui rôde

Cette page résume l'Horrifique Histoire diffusée par Vincent Chabrette le 11 février 2024.

Si vous souhaitez écouter la rediffusion ou lire la nouvelle, ne lisez pas ce qui suit, toute l’histoire vous y est divulgâchée !

TW : mort, meurtres, traumatisme.

Un chasseur de monstres entend parler d’une « peur qui rôde » sur le mont Tempête. Il enquête au sein du manoir des Martense pour comprendre d’où viennent ces créatures mystérieuses et dangereuses, alors qu’un orage approche. Ses deux compagnons disparaissent mystérieusement, suivis du journaliste qui l’a ensuite accompagné.

Il trouve l’entrée d’un terrier dans lequel d’innombrables créatures grouillent, s’entre-tuent. Il fait détruire ce terrier à la dynamite, après avoir réalisé, traumatisé durablement, que ces créatures sont en réalité les membres de la famille Martense, déformés physiquement et mentalement par de nombreuses années d’isolement.


I. L’ombre sur la cheminée

Le narrateur, un chasseur de monstres, a entendu parler d’une « peur qui rôde » sur le mont Tempête, dans les Catskills, et emmène ses deux hommes forts pour enquêter. Ils campent à l’intérieur du manoir Martense déserté alors qu’un orage approche, et se sentant étrangement somnolents, ils s’endorment tous.

Le narrateur se réveille et constate que ses deux compagnons ont disparu. Dans un éclair, il voit une ombre démoniaque projetée sur la cheminée par un monstre grotesque…

II. Un passant dans la tempête

Il fait équipe avec Arthur Munroe, un journaliste, pour se rassurer. Ils tentent de recueillir des informations sur le manoir et ses environs… jusqu’à se retrouver pris au piège d’une nouvelle tempête. Ils se réfugient dans une petite cabane.

Arthur regarde par la fenêtre pour observer les dégâts d’un éclair lumineux. Alors qu’il mettait longtemps à s’en détacher, le narrateur se tourne vers lui et constate qu’il est mort… et qu’il n’a plus de visage.

III. La vérité sur la lueur rouge

Le narrateur creuse la tombe de Jan Martense tout en développant une obsession pour la recherche d’explications. Il nous explique que l’on sait très peu de choses sur la famille Martense.

Après avoir atteint le cercueil, il continue à creuser et tombe dans un souterrain. Il rampe jusqu’à ce qu’il aperçoive deux yeux reflétant la lumière de sa torche dans l’obscurité. Un autre coup de foudre fait céder le tunnel au-dessus de la bête et le narrateur doit se frayer un chemin jusqu’à la surface.

Il aperçoit au loin une lueur rouge… qu’il apprend être une cabane à laquelle les squatters du mont ont embrasée, avec l’une des bêtes à l’intérieur.

IV. L’horreur dans les yeux

Le narrateur apprend qu’un meurtre a eu lieu pendant que les yeux le regardaient, ce qui le terrorise.

Le narrateur continue à chercher d’autres indices, jusqu’à ce qu’il s’aperçoive que d’étranges monticules de terre partent en ligne droite du manoir. Il trouve l’entrée d’un terrier dans le sous-sol… alors qu’une nouvelle tempête approche.

Il se cache et observe d’innombrables créatures qui sortent du trou en rampant. Le narrateur voit alors l’un des membres les plus faibles de la foule se faire attaquer et dévorer par l’un des siens.

Il tire sur l’une des créatures pour l’étudier — le coup de feu ayant été couvert par le tonnerre. Ce qu’il voit le fait faire détruire tout le complexe souterrain à la dynamite et lui créa un traumatisme durable.

Il réalise que la créature, difforme, est un membre de la famille Martense.