Cette page résume la première des deux Horrifiques Histoires diffusées sur Twitch le dimanche 12 février par VChabrette, initialement en temps réel pendant le stream.
Attention, si vous voulez écouter la rediffusion ou lire l’œuvre, cette page vous divulgâche toute l’histoire !
TW : guerre, mention de mort, mention de suicide.
En bref
Robert Krug, orphelin à 19 ans suite à un bombardement pendant la seconde guerre mondiale, passe sa convalescence à étudier les Mondes Perdus. Son corps subit de curieuses transformations comme ses doigts et ses pieds, qui deviennent palmés, l’acquisition de sortes de branchies, ou la capacité à comprendre des langues anciennes.
Apprenant son existence, il se met à parcourir le monde à la recherche de la Cité Sans Nom, évoquée par le poète Abdul Alhazred. Des marais du Yorkshire, “chez lui”, il remonte une une figurine verte, indiquant qu’il existe une cité sœur à Ib, cachée sous terre, résistante.
Il reçoit une lettre de son père révélant qu’ils ne sont en réalité pas mort, mais que tout avait été simulé, afin qu’ils puissent rentrer « chez eux », dans le marécage du Yorkshire, où il doivent se cacher (là où dans leur pays d’origine) à cause de leur apparence physique… différente. Et que sa mère a tout risqué pour rester plus longtemps avec lui malgré le danger.
Alors qu’il découvre cela, il finit de vivre le premier changement, et il peut se cacher in extremis dans le marécage. Retrouvant ses parents, il découvre son vrai nom : Bokrug, le dieu lézard.
Un rapport de police indique que Robert Krug a simulé un suicide lors de sa disparition. Le dossier est classé comme non-résolu, et Robert Krug, déclaré disparu. Un autre rapport de police indique qu’un nourrisson orphelin a été trouvé…
Résumé détaillé
Le jeune Robert Krug, 19 ans, se retrouve orphelin suite au bombardement de la demeure familiale à Londres, pendant la seconde guerre mondiale. Il passe de longs mois à l’hôpital où il dévore tout ce qu’il peut trouver sur les Mondes Perdus.
Son corps subit de curieuses transformations comme ses doigts et ses pieds, qui deviennent palmés. Après la guerre, il hérite de la fortune confortable de sa famille, et les années passant, il retrouva sa santé physique d’avant guerre. Il revient s’établir près des marais du Yorkshire, dans le domaine familial, où il se sent vraiment « chez lui », mais en voyageant à travers le monde.
Lors d’un voyage à Chypre, il découvre qu’il peut tenir sous l’eau trois fois plus longtemps que le groupe de plongeurs avec lequel il est. Son corps continue de changer et il découvre qu’il sait parler le grec sans jamais l’avoir étudié, provoquant leur crainte. À force, il devient une référence dans les anciens mondes.
Apprenant son existence, il se met à parcourir le monde à la recherche de la Cité Sans Nom, évoquée par le poète Abdul Alhazred. Des marais du Yorkshire, il découvre les cités de Ib et Sarnath, et remonte une pierre gravée. Contre toute attente, et malgré l’usure du temps, il arrivait à déchiffrer et à comprendre. La pierre racontait la destruction du peuple d’Ib par celui de Sarnath. Une autre, figurine verte, lit :
Ib n’est plus, mais ses dieux vivent encore. À l’autre bout du monde, la cité sœur se cache sous terre dans les régions barbare de la Zimerie. c’est là que vit le peuple, c’est là que les dieux seront toujours adorés, même avec la venue de Chtulu.
Quelques temps plus tard il demande à des savants, qui ignorent ce qu’il en retourne mais qu’il existe une cité au nom similaire mais quasi immergée.
Dans un journal, alors qu’il est en voyage au Caire, il voit une réplique de la figurine qu’il a trouvé dans les ruines de Sarnath. Ça l’intrigue assez pour qu’il retourne à Londres. L’article indique que la figurine, découverte par un certain Samuel Davis dans un cours d’eau prenant sa source dans les falaises de Sarbie, a été confiée à un musée et est en cours d’étude ; il aurait « plus de 10 000 ans ».
En revenant, il reçoit une lettre de son père, via sa gouvernante. Elle révélait que ses parents n’étaient pas morts lors du bombardement, mais étaient « rentrés à la maison », dans le marécage, et que la maison avait été explosée pour le cacher. Aussi, elle révèle que ses parents et lui ne sont pas anglais. Les « enfants de leur race » sont ramenés ici, loin de leur pays, pour grandir, alors que les adultes doivent rester dans leur pays à cause de leur apparence physique.
Ils ne peuvent venir en Angleterre qu’à deux occasions : à la naissance, et lorsqu’ils évoluent à nouveau, leur redonnant une apparence crédible. La mère de Robert n’a pas réussi à se séparer de son fils et l’a accompagné malgré tout en Angleterre.
Alors qu’il découvre cela, il finit de vivre le premier changement, et il peut se cacher in extremis dans le marécage, pensant à quel point il a eu de la chance de tomber sur cet article et cette lettre à temps. Il retourne à la cité sœur d’Ib, Lyhib, qu’il découvre enfouie sous les marécages du Yorkshire, comme peu de personnes de « leur race » l’ont pu, faute de le savoir à temps.
Retrouvant ses parents dans le marécage, il découvre son vrai nom, comprenant enfin pourquoi ses parents le surnommaient Beau : Bokrug, le dieu lézard.
Un rapport de police indique que Robert Krug a simulé un suicide lors de sa disparition, malgré que des éléments de l’affaire indiquent des marques de lézard. Le dossier est classé comme non-résolu, et Robert Krug, déclaré disparu.
Un autre rapport de police indique qu’un nourrisson orphelin a été trouvé…