Cette page résumé l'Horrifique Histoire diffusée par Vincent Chabrette le 3 mars 2024, en collaboration non-rémunérée avec les Éditions Bragelonne.
Ce résumé divulgâche toute l’histoire. Si vous voulez lire l’œuvre, ou écouter la rediffusion, ne lisez surtout pas ci-dessous !
TW : drogues, suicide.
En bref.
- L’histoire est racontée par un homme traumatisé de guerre et morphinomane qui envisage de se suicider suite à un incident de guerre.
- Suite à la capture de son cargo par les allemands, il fuit jusqu’à atteindre d’abord une zone à sec, puis un monolithe couvert de hiéroglyphes inconnus.
- Alors que le narrateur contemple le monolithe, une créature surgit autour du monolithe. Épris de terreur, il fuit vers son canot, et se souvient vaguement d’une grande tempête.
- Il se réveille dans un hôpital de San Francisco. Il ne s’attend à ce que personne ne le croit, et aucune tempête n’a été signalée.
- Il est hanté par les visions de la créature, notamment les nuits de lune gibbeuse, qui le font craindre pour l’avenir de l’humanité.
- Sans médicament, il se déclare prêt à se suicider, et le récit se révèle être une lettre de suicide. Le narrateur se précipite à la fenêtre en entendant « un bruit à la porte, comme celui d’un immense corps glissant qui s’y heurterait ».
L’histoire est racontée par un homme torturé et morphinomane qui envisage de se suicider, suite à un incident survenu au début de la Première Guerre mondiale, alors qu’il était officier de la marine marchande.
Suite à la capture de son cargo par les allemands, il fuit en canot et dérive sans but un peu au sud de l’équateur, jusqu’à se retrouver sur « une étendue visqueuse de vase noire infernale qui s’étendait autour de moi en ondulations monotones aussi loin que je pouvais voir… ».
Trois jours plus tard, le plancher océanique est assez sec pour que l’on y marche, et il se met en route pour chercher du secours. Le quatrième jour, il atteint son but, une butte (haha)1, au bord d’une « fosse ou d’un canyon incommensurable », qu’il se met à descendre.
En descendant la pente, il aperçoit un gigantesque objet de pierre blanche qu’il perçoit bientôt comme un « monolithe bien formé dont la masse massive avait connu le travail et peut-être le culte de créatures vivantes et pensantes ».
Le monolithe, situé à côté d’un canal d’eau au fond du gouffre, est couvert de hiéroglyphes inconnus : des symboles aquatiques ou des sculptures grossières d’hommes, ou d’êtres à traits humains.
Alors que le narrateur contemple le monolithe, une créature émerge soudainement de l’eau.
Avec seulement un léger battement pour marquer sa montée à la surface, la chose glissa à la vue au-dessus des eaux sombres.
Vaste, semblable à Polyphème et répugnante, elle s’élança comme un monstre stupéfiant de cauchemar vers le monolithe, autour duquel elle jeta ses gigantesques bras écailleux, tandis qu’elle inclinait sa tête hideuse et émettait certains sons mesurés.
Terrorisé, le marin s’enfuit vers son canot échoué, et se souvient vaguement d’une « grande tempête ».
Il se réveille dans un hôpital à San Francisco. Il ne s’attend à ce que personne ne le croit, et aucune tempête n’a été signalée.
Il est hanté par les visions de la créature, notamment les nuits de lune gibbeuse, qui le font craindre pour l’avenir de l’humanité.
Sans médicament, il se déclare prêt à se suicider, et le récit se révèle être une lettre de suicide. Le narrateur se précipite à la fenêtre en entendant « un bruit à la porte, comme celui d’un immense corps glissant qui s’y heurterait ».
- Qui lui semble plus grande que vue de loin.↩